It's too cold
For you here
C'était sa journée à elle, où elle se baladerait seule dans la ville et irait passer la nuit entière au fond d'un club, sur la piste de danse cette fois, un sourire aux lèvres et aucune pensée dans la tête pour quelques heures, le temps que la pression retombe. Même si elle avait apprit à faire avec la présence des autres autour d'elle, et en était venu à en apprécier certains, Jewel restait solitaire. Elle aimait passer une journée seule. Un peu introvertie, mais pas tant que ça parce qu'elle appréciait parler avec quelqu'un dans un club, partager un cocktail, passer la nuit à danser ensemble, et puis ne plus jamais se croiser, ne peut-être même pas connaître le prénom de l'autre. Il y avait quelque chose à propose de l'éphémère et l'absence de conséquences de ce genre de relation qu'elle aimait. Ils n'avaient pas de poids dans sa vie mais avaient représentés un bon moment.
Après avoir passée la journée dans la partie Est de Vancouver, elle commençait à remonter vers Gastown, un Mocaccino à emporter dans la main, et prit plusieurs petites rues résidentielles qui ne lui faisaient pas gagner de temps, mais rendaient sa marche moins chiante. Elle arriva sur une minuscule place installée au creux d'un immeuble en angle, quelques bancs pour l'entourer.
Et elle la vit de loin, cette femme blonde de l'autre côté de la place, à moitié cacher derrière ses cheveux, mais ne réalisa qu'une fois à quelques d'elle qu'elle pleurait. Et Jewel aurait passé son chemin avec le regard sur le bout de ses chaussures et une gorgée de mocaccino si la silhouette de la femme, sa veste en cuir et ses cheveux, ne lui avaient pas semblaient familier. Et elle préférait avoir trop, mais par sécurité s'approcha.
Elle glissa une main sur son épaule en même tant qu'elle s'accroupit devant la femme. Maintenant qu'elle la voyait de près, c'était évident. «
Hey... Ca va ? » Demanda-t-elle avec sa voix de feutrine, un sourirait qui vacillait sur les lèvres, pas sûre que le contexte s'y prête.
Jewel c'était insulté avec son mec une fois dans le club où elle travaillait. Ils avaient été toute une bande à venir, à jouer les rois et les reines en monopolisant le bar. L'autre barman les avait reconnu et avait glissé à Jewel de faire profils bas, parce qu'ils étaient une bande d'emmerdeurs et celui qui semblait mener le groupe avait son palmarès de gueules cassés. Elle n'avait rien dit jusqu'à ce qu'il essaye de battre son regard personnel dans l'enceinte du club et provoque un autre client, connu pour être un mutant aussi. Là, elle était intervenue, et si le bar n'avait pas été entre eux, il l'aurait frappé immédiatement. A la place, ils s'étaient insultés chacun de l'autre côté, et quand il avait menacé de venir la chercher, certains membres de son groupe avaient calmés le jeu. Dont cette fille. Elle n'avait pas eu l'air très concernée, surtout pas d'humeur pour qu'une bonne soirée dégénère en bagarre, et son cocktail aux lèvres, elle avait juste posée une main sur l'avant-bras du type. Au final il était redescendu, avait sauvé les apparences avec l'affirmation qu'il ne frappait de toutes façons pas les femmes – pas celles sans pouvoirs en tout cas – et chacun était retournés à son verre. Du coup de l’œil, la barman avait remarqué qu'il avait passé le reste de la soirée avec la main de la femme dans la sienne, crispée.
Pauvre petit bonhomme qui ne sait pas maîtriser ses émotions.Jewel se rappelait que sur le coup, elle c'était inquiétée pour elle. Elle n'avait pas semblé craindre son mec outre-mesure, mais peut-être que les choses avaient finit par dégénérer entre eux.
«
J'sais pas si tu te souviens de moi... Je m'étais embrouillé avec ton mec dans un club y'a... Un peu plus d'un mois » Très mauvaise approche, Jewel le réalisa un peu trop tard. Vu ses yeux rouges, ce n'était pas le moment de rappelle de mauvais souvenirs. «
J'me demandais juste s'il... T'arrivais rien de trop grave » C'était une façon de proposer une épaule pour pleurer, et une oreille attentive. Peut-être même de l'aide, si comme elle le craignait, son mec avait finit par laisser tomber ses « principes ».