J'aime faire des citations très longues et si longues qu'on saute des lignes pour ne pas les lire.
De caractèreLe caractère de Charlotte est difficile à caractériser dans le sens où elle se conforme à la personne qui est en face d’elle. Etant très bonne comédienne, elle a appris à jouer de ses apparences pour obtenir ce qu’elle veut et elle n’aura aucun scrupule à se servir des gens pour arriver à ses fins. Lorsqu’elle travaille pour le compte de Rosalia, elle peut profiter de son apparence innocente et d’une maladresse simulée pour approcher du monde sans éveiller les soupçons. Elle peut donc paraitre très aimable, timide, agréable et souriante pour les personnes qu’elle approche, d’autant plus pour s’approcher de personnalités qu’elle suspecte de faire partie de l’un des groupes recherchés.
Dans sa vie privée, Charlotte est quelqu’un d’assez froid, très discret et très secret. Seuls ses supérieures sont au courant de sa véritable activité pour le compte de Roselia et elle se retrouve obligée de mentir à tous les gens qu’elle rencontre pour conserver sa couverture. Elle se convainc d’aimer cette vie et de préférer le calme de la solitude mais la vérité c’est qu’elle se sent incroyablement seule, elle nourrit une rancune contre son pouvoir quelle n’accepte pas.
Charlotte aime l’ordre et la discipline et déteste tout ce qui porte à leur atteinte. Elle a développé un petit côté maniaque qui nourrit également sa haine des autres factions qui ne recherchent que l’anarchie. Elle respecte toutes les lois sans jamais les remettre en question et voue une grande confiance dans le gouvernement et les autorités.
Dans son temps libre, Charlotte pratique de nombreux sports. Elle est shootée à l’adrénaline que ca lui procure et n’arrive pas a rester en place lorsqu’elle reste trop longtemps sans se défouler.
A force de se voir à travers les yeux des autres, elle a développé une sorte de narcissisme sur sa personne, et elle aime soigner son apparence pour capter le regard des autres sur elle, même si cela va à l’encontre de la discrétion dont elle doit faire preuve.
Depuis qu’elle a rejoint l’ordre, Charlotte nourrit une sorte de paranoïa qui lui bouffe la vie au quotidien. Elle a constamment l’impression d’être suivie et s’efforce de lire toutes les personnes qui marchent dans son sens pour vérifier qu’elle n’est pas suivie. Cet exercice la fatigue énormément.
Sportive Discrète Solitaire/Indépendante Manupilatrice Opportuniste DroiteOchlophobe (peur de la foule)TéméraireAnecdotes/histoire- Je suis quasiment aveugle depuis la naissance. Je me sers de mon pouvoir pour voir à travers les yeux des gens et me repérer dans l’espace.
- J’ai adopté depuis deux ans un chien guide, un Labrador nommé Sherlock. Ça a été compliqué d’y arriver à cause de la barrière de l’espèce mais maintenant j'arrive à voir à travers ces yeux. Bon, ça manque un peu de couleur et... il regarde la plupart du temps sa nourriture ou le derrière de ses congénères mais ça m’évite de me prendre les coins de table quand je suis seule chez moi.
- Lorsque j’ai rejoint l’ordre, j’ai changé de nom. Avant, je m’appelais Gabrielle Brown. Seuls mes parents utilisent encore ce nom aujourd’hui. Mais je n’ai plus trop de contact avec eux. C’est mieux ainsi.
- Je n’ai jamais eu d’amis. En fait, ils fuyaient tous en sachant que j’étais capable de découvrir leurs petits secrets honteux. Enfin c’est “peut-être” ma faute, je n’aurais pas dû dire à cette Gwen au lycée qu’elle ne devrait pas rembourrer son soutien-gorge car Thomas de la classe d’à côté n’avait d’yeux que pour Mme Lefebvre, la prof d’histoire.
- Pendant mon adolescence, j’ai absolument tenu à aller voir mon groupe préféré en concert. Au milieu d’un regroupement de jeunes pré pubères euphoriques, autant dire que j’ai vite tourné de l’œil. Ils ont dû stopper leur chanson pour qu’on m’évacue sur une civière. Devant de centaines de personnes. Rien que d’y penser j’en meurt encore de honte.
- Pour les gens qui ne sont pas au courant de mon activité, je suis une simple gérante d’une boutique d'antiquaire, avec la simple capacité de pouvoir comprendre mon chien. Et d’être affreusement banale.
- Malgré les apparences, je suis plutôt douée pour les sports de combats. C’est assez facile lorsqu’on voit ou on entend là où la personne veux viser. Presque ennuyeux.
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Mon histoire n’a pour ainsi dire rien d’exceptionnelle, je l’avoue. Parfois je regrette de ne pas avoir un pouvoir exceptionnel, de ne pas être capable de déchaîner les éléments, pouvoir soulever des montagnes, briller d’héroïsme quoi… Eh non, moi je suis une souris de l’ombre, la personne dont personne ne se soucie de l’existence, celle qu’on voit mais qu’on ne remarque pas. Enfin, si ça vous intéresse tout de même, laissez-moi vous raconter ça depuis le début. Je vais essayer d’aller à l’essentiel.
Je suis née en 1992 dans une petite ville un peu au Nord de Laval. Mon père était agent de police, sans pouvoir et pourtant respecté, droit et risquant sa vie chaque jour au nom de la justice. C’était en quelque sorte mon héros à l’époque. Maintenant je trouverais ça stupide de risquer sa vie comme ça lorsque certains sont capables de te réduire en cendre d’un claquement de doigt. Enfin, il me dirait la même chose aujourd’hui, s’il savait ce que je faisais vraiment, j’ai dû hériter d’une part de sa stupidité, un peu comme notre propre mutation familiale… mais bref, je m’égare. De son côté, ma mère était institutrice, très grosse déception pour elle lorsque mes aptitudes intellectuelles se sont retrouvées… limités. J’enchaînait mauvais résultats sur mauvais résultats, je me souviens que je jouais beaucoup sur mon handicap pour me trouver des excuses, mais la vérité c’est que je n’en avais simplement rien à foutre de ce qu’on me racontait. Non moi j’étais bien plus physique que cérébral. Ça a un certain côté ironique avec la mutation que le destin a décidé de m’attribuer.
C’est à l’âge de mes… 13 ans ? 15 ans ? Je ne sais plus. J’ai commencé à ressentir des choses, des émotions qui m’arrivaient, incontrôlée. Je pouvais passer de la joie à la tristesse en un fragment de seconde, c’était… déstabilisant. C’est à cette époque que j’ai commencé mes crises d’angoisses. C’était le feu dans mon cerveau à chaque fois que je me retrouvais entourée. On mettait ça sur le compte de la puberté et des hormones à l’époque, elle a bon dos la puberté. Peut-être que tout aurait été diffèrent si on avait compris dès le début. Ou peut-être que je me trouve encore des excuses. Quoi qu’il en soit, je suis restée comme ça un moment, jusqu’à ce que je commence à « voir des choses ». Je ne parle pas d’esprits, de fantômes ou autre, je commençais à vraiment voir. Autant dire que j’ai un peu paniquée. D’autant plus que je me voyais la plupart du temps moi, un peu comme les expériences de mort imminente dont j’avais entendu parler une fois à la télévision. C’est là qu’on a supposé que quelque chose ne tournait pas rond chez moi, et on a compris. Et la vie a suivi son cours. J’ai rejoint une école spécialisé proche de la ville ou je suis née, mais comme je ne représentais aucun danger, on m’a globalement laissée tranquille. Malgré mes difficultés scolaires, j’ai réussi à obtenir mon diplôme, et appris à maîtriser mon pouvoir. Enfin disons que lui ne me contrôle plus.
Et maintenant, pour clôturer mon histoire, ou est-ce que j’en suis aujourd’hui ? Eh bien… vous voulez la version officielle ou… l’autre version ? Officiellement, je vie une vie paisible avec mon chien, je gère une petite boutique d’antiquaire avec mon employée Sarah qui fait du très bon boulot. J’aime me promener dans les parcs, faire de la natation, boire un petit verre en terrasse après une longue journée, comme tout le monde finalement. Officieusement, je recherche des mutants dangereux et non contrôlés pour le compte de Rosalia. Je me balade dans les rues, je recherche des gens avec un comportement suspects, j’essaie de m’approcher et… lorsque j’ai suffisamment d’éléments, je rédige un rapport et je les dénonce. Ils ne savent jamais que ça vient de moi. Qui se méfierais d’une jolie brune handicapée avec qui quelques mots échangés auraient suffi pour se trahir ?
Eh oui je vous l’avais dit, rien d’exceptionnel. Mince, j’ai parlé plus que je ne le voulais… Vous pouvez me juger pour ce que je fais, certains peuvent dire que j’ai vendu mon âme au diable pour de l’argent mais ce sont ces gens-là qui se sont vendus pour une cause qui ne peux mener qu’à leur perte. Je serais prête à vendre des milliers d’entre eux pour sauver une dizaine de gens innocents. Le poids de leur vie ne pèse pas très lourd dans ma balance de la justice.